Mercredi, on annoncait l’occasion que le mariage fasse desormais l’objet d’une rupture simplifiee, devant notaire, a bien le moins si le divorce intervient par consentement mutuel.

Un lecteur m’incitait a reagir, je n’en avais pas l’intention.

Par lassitude, decouragement. Parce que sans illusions.

Jeudi, j’ai eu le ravissement d’assister a J’ai soutenance de these d’un brillant ami, Jean. Un ami, aux convictions affirmees et « trans-clivages », avec lequel j’ai pu passer des diners en desaccord sinon violent, a bien le moins sonore, et qui a soutenu une these avec laquelle je devrais pouvoir, a l’inverse, me tomber sur en vigoureux accord.

Sa these, de droit, a dans « des devoirs conjugaux ». Une these… a these, developpee avec un auteur exigeant et intellectuellement ambitieux. Sa these est pessimiste et, si le jury a ose Chateaubriand et Flaubert (et Fred Vargas) pour evoquer son look, il s’est garde d’une reference a Zola et son J’Accuse, certes eculee mais au moins restait-on au siecle.

De ce que j’ai pu saisir de son propos, apres avoir examine l’ensemble des obligations subsistant malgre bien au mariage, il en demontre l’abscence d’effectivite – soit le absence de realite.

Cela demontre paralli?lement i  cela la disparition de toute obligation autre que patrimoniale (i.e les pepettes) au mariage.

Deux parties, donc : « l’union matrimoniale apprehendee dans toute sa realite factuelle » puis « l’union matrimoniale abandonnee a sa realite factuelle« , i§a pour demontrer que tant le legislateur que les juges ont abdique toute volonte de preserver de veritables obligations au mariage.

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